Dans la Bible, nous pouvons trouver à maintes reprises des moments où la corruption des hommes a profondément attristé et irrité Dieu. Depuis la Genèse jusqu’aux prophètes, l’Écriture nous montre que lorsque l’être humain s’éloigne volontairement de la vérité, les conséquences sont inévitables. Cependant, dans ces mêmes pages, nous découvrons également un autre aspect glorieux du caractère de Dieu : sa miséricorde, sa compassion et son désir sincère de pardonner. Aujourd’hui encore, notre monde subit les dégâts d’une corruption grandissante. Nous n’avons qu’à allumer la télévision, lire les journaux ou regarder les réseaux sociaux pour constater une augmentation du mal, de la violence, de l’injustice et de la rébellion contre Dieu. Chaque jour, quelque chose de pire semble se produire. Pourtant, au milieu de toute cette obscurité, la Bible nous rappelle qu’il existe un Dieu qui a pitié, un Dieu qui regarde encore avec compassion ceux qui s’humilient devant Lui.
La Bible nous parle d’une ville appelée Ninive, célèbre pour sa grande corruption. Dans le livre de Jonas, nous apprenons que la méchanceté de cette ville était montée jusqu’au ciel. C’était un lieu où dominaient la violence, la cruauté, l’immoralité et l’injustice. Humanement parlant, Ninive méritait d’être détruite. Pourtant, Dieu décide d’envoyer Jonas proclamer un message d’avertissement, car même face à la pire corruption, Dieu préfère toujours la repentance à la destruction.
Ce qui rend l’histoire de Ninive si remarquable, c’est justement cela : une nation aussi profondément corrompue a entendu la voix de Dieu, s’est humiliée, a jeûné, a pleuré et a abandonné ses mauvaises voies. Et face à un tel repentir, Dieu a retenu son jugement. Jonas lui-même en témoigne lorsqu’il dit :
1 Cela déplut fort à Jonas, et il fut irrité.
2 Il implora l’Éternel, et il dit : Ah ! Éternel, n’est-ce pas ce que je disais quand j’étais encore dans mon pays ? Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal.
Jonas 4:1-2
Jonas connaissait Dieu. Il savait que parmi les attributs divins les plus glorieux se trouvent la miséricorde, la compassion, la lenteur à la colère et la grande bonté. Dieu n’est pas un Dieu qui prend plaisir à punir. Il ne se réjouit pas de la destruction des êtres humains. Son désir est que tous viennent à la repentance. La Bible dit clairement : “Dieu ne veut pas qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance.”
C’est pourquoi ce principe divin demeure encore aujourd’hui. Dieu dit :
si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, cherche ma face, et se détourne de ses mauvaises voies, — je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays.
2 Chroniques 7:14
Ce verset, bien qu’adressé initialement à Israël, révèle un principe éternel : Dieu répond toujours à ceux qui s’humilient devant Lui. Peu importe le degré de corruption d’une ville ou d’une nation, si un peuple se tourne sincèrement vers Dieu, Sa miséricorde peut encore se manifester. Il peut guérir une terre, restaurer une nation, transformer un peuple.
Aujourd’hui plus que jamais, nous devons prier pour nos nations. Nous devons intercéder pour nos familles, nos autorités, nos jeunes, nos villes et notre terre. Devant tant de mal, notre premier réflexe ne doit pas être la peur, la colère ou la résignation, mais la prière. Dieu peut encore avoir pitié. Sa miséricorde n’est pas épuisée. Il attend des cœurs repentants, des personnes qui reconnaissent leur besoin de Lui.
Cher lecteur, tournons-nous vers Dieu. Prions avec sincérité. Demandons-lui de guérir notre pays et de répandre Sa compassion sur notre génération. Tant que Dieu siège sur son trône, il y a de l’espérance.