Ne doutons jamais du grand amour que le Christ a pour nous. Cet amour n’est pas une théorie ou une simple expression religieuse répétée dans les sermons. Il a été démontré de la manière la plus profonde et la plus douloureuse qui soit. Il a été prouvé avec chaque goutte de sang qui s’écoulait de son corps, avec les clous qui ont transpercé ses mains et ses pieds, avec la couronne d’épines enfoncée dans son front, avec la lance qui a percé son côté, et avec chaque insulte, chaque humiliation et chaque rejet qu’Il a endurés pour nous. Il nous a aimés jusqu’à abandonner un trône éternel et glorieux pour descendre dans un monde marqué par le péché, la souffrance et l’injustice. Rien ne peut mesurer un tel amour.
Il y a une chanson ancienne qui tente de décrire cet amour indescriptible du Christ. Elle dit : « Ô quel amour, immense, inépuisable, sans fin ! Même dans la souffrance, même épuisé, méprisé et mourant, Tu sauves des multitudes, et Tu m’as sauvé moi. » Ces paroles résument une vérité profonde : l’amour du Christ va au-delà des mots humains. Il dépasse nos pensées, nos émotions et même notre imagination. Aucune poésie, aucune musique, aucune prédication ne peut totalement saisir ce que la croix signifie réellement. Pourtant, à travers de tels chants, Dieu nous permet d’exprimer un peu de notre gratitude pour cet amour qui nous a libérés de la mort éternelle et du pouvoir du péché. Et cela reste, sans aucun doute, le plus grand cadeau qui nous ait jamais été offert.
Beaucoup de personnes vivent dans l’attente d’un miracle, espérant une intervention divine spectaculaire dans leurs problèmes quotidiens. Et il est vrai que Dieu peut encore faire des miracles aujourd’hui. Toutefois, nous oublions parfois que le plus grand miracle de tous ne réside pas dans une guérison physique, un secours financier ou une porte ouverte. Le plus grand miracle s’est produit il y a plus de deux mille ans, lorsque Christ a donné volontairement sa vie pour sauver des pécheurs condamnés. Aucun miracle ne peut surpasser celui-là, car par son sacrifice, Il a changé notre destinée éternelle.
Dans Jean 14, Christ encourage ses disciples troublés par son départ. Il leur dit :
1 Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.
2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.
3 Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.
Jean 14:1-3
Dans ces paroles, nous voyons une vérité réconfortante : le salut que Christ nous accorde n’est pas seulement le pardon des péchés, mais aussi la promesse d’une demeure éternelle auprès de Lui. Il ne nous sauve pas pour nous laisser errer sans but. Il nous sauve pour nous accueillir dans un lieu préparé par ses propres mains, un endroit parfait, sans larmes, sans souffrances, sans mort ni péché. Sa promesse est ferme : « Je reviendrai et je vous prendrai avec moi. »
Chaque jour, nous devons rendre gloire à notre Sauveur pour cette grâce imméritée qui nous enveloppe. Et, au milieu de nos inquiétudes, de nos peurs et des tempêtes de la vie, souvenons-nous toujours de ses paroles : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. » Celui qui nous a aimés jusqu’à la croix ne nous abandonnera jamais. Celui qui a versé son sang pour nous prépare aujourd’hui notre éternité. Que son amour soit notre paix, notre force et notre espérance quotidienne.