Servez-vous Dieu pour ce qu’il peut vous donner ou parce qu’Il est?

Dans cet article, nous réfléchissons à un événement qui, bien qu’il se soit produit il y a deux mille ans, ressemble énormément à ce que nous voyons aujourd’hui. À l’époque de Jésus, de grandes foules le suivaient partout. Mais les motivations étaient différentes selon chacun : certains le suivaient pour recevoir de la nourriture, d’autres cherchaient la guérison, d’autres encore étaient tourmentés par des démons et avaient besoin de délivrance, et quelques-uns le suivaient réellement pour le salut de leurs âmes. Ce mélange de motivations nous rappelle notre époque, où beaucoup viennent à Dieu pour diverses raisons, mais peu le cherchent pour qui Il est véritablement.

L’histoire sur laquelle est basé notre article du jour est celle des dix lépreux. Elle illustre parfaitement la différence entre recevoir une bénédiction et être reconnaissant, entre bénéficier de la grâce de Dieu et savoir retourner vers Celui qui accorde cette grâce. Voici le passage :

11 Jésus, se rendant à Jérusalem, passait entre la Samarie et la Galilée.

12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Se tenant à distance, ils élevèrent la voix, et dirent :

13 Jésus, maître, aie pitié de nous !

14 Dès qu’il les eut vus, il leur dit : Allez vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent guéris.

15 L’un d’eux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix.

16 Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit grâces. C’était un Samaritain.

17 Jésus, prenant la parole, dit : Les dix n’ont-ils pas été guéris ? Et les neuf autres, où sont-ils ?

18 Ne s’est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu ?

19 Puis il lui dit : Lève-toi, va ; ta foi t’a sauvé. Luc 17:11-19

Ce récit biblique est puissant. Jésus guérit dix lépreux, dix hommes qui étaient condamnés à vivre isolés, exclu de la société, privés d’espoir. La lèpre était l’une des maladies les plus terribles de l’époque, tant physiquement que socialement. Et pourtant, d’un seul mot, Jésus leur rend la santé, la dignité, et la possibilité de retrouver leur famille. Mais ce qui frappe dans ce passage, c’est qu’un seul sur les dix revient pour remercier Jésus. Un seul reconnaît d’où vient sa guérison. Un seul se prosterne, glorifie Dieu, et exprime sa gratitude.

Jésus pose alors une question qui résonne encore aujourd’hui : **« Les dix n’ont-ils pas été guéris ? Et les neuf autres, où sont-ils ? »** C’est une question que Dieu pourrait poser à chacun de nous. Combien reçoivent Ses bénédictions sans jamais retourner vers Lui pour Le remercier ? Combien demandent des miracles, mais ne cherchent pas une relation avec Celui qui les accomplit ?

Ce récit nous montre clairement que la reconnaissance est rare. Beaucoup se tournent vers Dieu uniquement lorsqu’ils ont un besoin urgent : la santé, la nourriture, un travail, une solution immédiate à un problème. Dès que la bénédiction arrive, ils s’éloignent, oubliant Celui qui les a secourus. Ils reçoivent une grâce terrestre mais négligent leur besoin le plus important : **le salut de leur âme**, qui est éternel.

L’homme qui revint vers Jésus était un Samaritain, considéré comme un étranger et méprisé par les Juifs. Pourtant, c’est lui qui a montré le plus de foi, le plus de gratitude, le plus de compréhension spirituelle. Jésus ne lui dit pas seulement qu’il est guéri ; Il lui dit : **« Ta foi t’a sauvé. »** Sa reconnaissance a ouvert la porte à bien plus qu’une guérison physique : elle l’a conduit au salut.

Aujourd’hui encore, Dieu attend de nous une attitude semblable. Ce n’est pas seulement ce qu’Il peut nous donner qui doit nous attirer, mais Sa présence, Sa personne, Sa grâce. Nous devons chercher Dieu non pour ses dons mais pour ce qu’Il est : le Dieu vivant, le Sauveur, le Rédempteur, le Seigneur digne de toute louange.

Il est de la plus haute importance que notre service à Dieu soit volontaire, sincère et animé par l’amour. Que notre adoration ne soit pas motivée par l’intérêt, mais par la reconnaissance. Que nos prières ne soient pas seulement des demandes, mais aussi des remerciements. Et que, comme le Samaritain, nous sachions revenir à Jésus et nous prosterner pour Lui rendre gloire.

Que Dieu te bénisse et t’aide à être parmi ceux qui restent près de Lui, non seulement pour recevoir, mais aussi pour remercier et adorer.

Le Dieu créateur du ciel et de la terre
Quand vous traversez des moments difficiles

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