La parabole du Bon Samaritain est une histoire que nous devons tous lire, car nous devons souvent être plus solidaires dans l’environnement où nous nous trouvons. Parfois, la même façon de penser des gens qui vivent dans notre société nous endurcit le cœur, mais nous devons tenir compte que nous ne devons pas permettre à notre cœur de s’endurcir lorsqu’il s’agit de faire du bien à une personne.
Le livre de Luc dans son chapitre 10 nous raconte l’histoire du « bon Samaritain ». Jésus raconte l’histoire d’un homme qui allait de Jérusalem à Jéricho et a été attaqué par des voleurs, qui l’ont laissé presque mort. Puis il nous parle d’un autre personnage: « un prêtre », qui rencontre le Samaritain. Étant prêtre, nous pensions peut-être qu’il allait se sentir désolé pour cet homme qui était abattu sans pouvoir subvenir à ses besoins, mais ce n’était pas le cas, le prêtre n’était pas assez gentil pour le faire, mais la parabole nous dit :
Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre.
Luc 10:31
Parfois, ceux qui semblent plus nobles sont ceux qui ne font pas le bien. Gardons-nous de se comporter comme ce prêtre.
L’histoire continue et nous parle de notre prochain personnage: « Le Lévite ». Oh, peut-être que nous pensons qu’un Lévite, cette personne qui a été mise à part pour servir dans le temple, est censé avoir appris à traiter son voisin, mais ce n’était pas le cas, mais dit:
Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre.
Luc 10:32
Maintenant, nous avons notre dernier personnage: « Le Samaritain ». C’était la dernière personne à laquelle on pouvait s’attendre pour aider le pauvre, car les Samaritains et les Juifs ne s’entendaient pas. Mais il est le seul à avoir daigné aider ce pauvre homme privé de ses droits:
33 Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit.
34 Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.
35 Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.
Luc 10:33-35
Quel grand soin ce Samaritain a pris de cet homme! Il ne le connaissait pas, il n’était pas son parent, cependant, cet homme était extrêmement solidaire de ce pauvre homme qui gisait dans la rue.
O frères, que notre solidarité ne soit pas moindre que celle de cet homme.
Notre grande question est posée à ce moment par Jésus:
Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?
Luc 10:36
Il est évident que nous répondrons tous que c’est le Bon Samaritain, mais il ne nous suffit pas de savoir ce qui est bien ou qui fait le bien, mais nous devons l’appliquer dans le jour à jour. Donc, puisque nous savons comment nous devons nous comporter, comment nous devons être solidaires, alors Jésus nous dit ce jour-là:
Allez donc à faire de même —a conclu Jésus.
La parabole du Bon Samaritain demeure l’un des enseignements les plus puissants et les plus directs de Jésus concernant l’amour du prochain. Par cette histoire, Jésus renverse nos catégories humaines: le prêtre et le lévite, qui étaient censés comprendre la loi de Dieu et agir avec compassion, deviennent les exemples de ce qu’il ne faut pas faire. Pendant que l’homme religieux évite son prochain souffrant, c’est l’étranger méprisé, le Samaritain, qui démontre ce qu’est réellement la miséricorde.
Jésus montre ainsi que la compassion véritable ne dépend ni du statut religieux, ni de la position sociale, ni de l’apparence extérieure. Elle découle d’un cœur touché par la miséricorde de Dieu. Le Samaritain ne connaissait pas l’homme blessé, mais il a laissé la compassion diriger ses pas. Il a interrompu son voyage, investi son argent, utilisé ses ressources et pris le temps de s’occuper de celui qui n’avait rien à lui offrir en retour. Cette attitude va bien au-delà d’un simple geste de bonté: elle représente un amour sacrificiel, un amour qui agit.
Dans notre société actuelle, nous sommes souvent pressés, distraits, absorbés par nos propres préoccupations. Il peut nous arriver de croiser des personnes dans le besoin sans même les remarquer, ou parfois nous justifions notre indifférence. Pourtant, Jésus nous appelle à « aller et faire de même », à ouvrir les yeux, à voir la souffrance autour de nous et à agir avec compassion. L’amour du prochain n’est pas un concept abstrait, mais un commandement concret qui se manifeste dans de petites et grandes actions.
Être un Bon Samaritain aujourd’hui, c’est peut-être écouter quelqu’un qui traverse une épreuve, aider un étranger, soutenir une personne isolée, ou défendre celui que tout le monde ignore. C’est aussi repousser les préjugés, dépasser les barrières sociales, et voir en chaque être humain une personne digne de dignité et d’amour. Jésus nous montre que le véritable prochain n’est pas celui qui appartient à notre groupe, mais celui qui est dans le besoin.
Finalement, cette parabole nous rappelle que la compassion authentique vient d’un cœur renouvelé par Dieu. Nous sommes appelés à aimer comme Jésus a aimé: sans conditions, sans discrimination et avec un esprit prêt à servir. Marchons donc sur les traces du Bon Samaritain et laissons l’amour de Dieu se manifester à travers nos actes chaque jour.