Réjouis-toi que ton nom soit inscrit au ciel

Vous souvenez-vous de ce jour où Dieu vous a sauvé? N’est-ce pas le plus beau jour de votre vie? Lorsque nous réfléchissons à ce moment unique, notre cœur se remplit d’une profonde gratitude, car c’est ce jour-là que Dieu a brisé les chaînes qui nous retenaient loin de Lui, qu’Il a ouvert nos yeux spirituels et qu’Il nous a fait passer des ténèbres à la lumière. Ce jour-là, Dieu a renversé les paradigmes, abattu les barrières et démoli les murs de notre ancienne vie. Je ne pense pas qu’il puisse exister un meilleur jour que celui-ci. Personnellement, le jour où Dieu m’a sauvé a été glorieux, indescriptible, rempli d’une paix que je n’avais jamais connue auparavant. Et de la même manière, j’espère que vous aussi, vous pouvez vous en réjouir, en vous rappelant ce moment qui a changé votre destinée pour l’éternité.

Nous devons aussi comprendre qu’il y a des personnes qui possèdent des ministères brillants, qui prêchent, chantent, enseignent, dirigent, et accomplissent de grandes œuvres dans la maison de Dieu. Mais parfois, certains croient que leur salut repose sur ces œuvres ou sur l’influence qu’ils exercent. Cependant, ce n’est pas ce qui compte le plus. Vous pouvez avoir une vie pleine de succès, vous pouvez accomplir des choses extraordinaires, toucher des multitudes, voyager, servir ou briller aux yeux du monde, mais cela ne garantit pas que vous ayez réellement été sauvé. Le salut ne repose pas sur notre performance, ni sur nos efforts, ni même sur notre zèle. Alors, qu’est-ce qui nous sauve réellement?

La seule chose qui nous rend sauvés, ce sont les œuvres parfaites du Christ sur la croix. C’est son sang versé, son sacrifice substitutif, sa mort et sa résurrection qui nous donnent la vie éternelle. Nous ne sommes pas sauvés par nos œuvres parce que nos œuvres seront toujours limitées et entachées d’imperfections. Le salut est par la grâce seule, au moyen de la foi seule, en Jésus-Christ seul. C’est pourquoi, lorsque nous parlons du jour du salut, nous ne parlons pas d’un accomplissement humain, mais d’un miracle divin.

Sans aucun doute, Jésus lui-même a enseigné ce sujet de manière très claire et nous a donné une leçon profonde à travers l’expérience des soixante-dix disciples qu’Il avait envoyés en mission:

17 Les soixante-dix revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom.

18 Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair.

19 Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire.

20 Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux.

Luc 10:17-20

Dans ce passage, nous voyons ces soixante-dix serviteurs revenir vers Jésus dans une immense joie, enthousiasmés par la puissance qui s’était manifestée à travers eux. Ils avaient vu des miracles, des délivrances, et des signes extraordinaires. Leur ministère avait été fructueux, et ils étaient émerveillés de constater que même les démons leur étaient soumis en son nom. Pourtant, Jésus prend ce moment d’exultation pour leur enseigner une vérité essentielle. Il semble, d’une certaine manière, tempérer leur joie, non pas pour l’effacer, mais pour la rediriger vers ce qui a vraiment de la valeur.

Jésus leur dit en substance: «Ne fondez pas votre joie sur les résultats visibles de votre ministère. Ne vous réjouissez pas d’avoir de l’autorité spirituelle ou d’accomplir des exploits, même si ces choses viennent de moi. Réjouissez-vous plutôt que vos noms soient écrits dans le ciel.» Autrement dit, ce qui importe le plus n’est pas ce que nous faisons pour Dieu, mais ce que Dieu a fait pour nous. Le salut précède le service, et la grâce précède les œuvres.

De la même manière, nous devons faire attention à ne pas chercher notre identité dans nos accomplissements spirituels. Notre plus grande joie ne doit jamais venir de ce que Dieu fait à travers nous, mais de ce que Christ a accompli pour nous. La croix est la source de notre paix, de notre espérance et de notre joie. Peu importe l’ampleur de nos œuvres, rien ne peut égaler la grâce d’avoir nos noms inscrits dans le Livre de Vie.

Chers frères et sœurs, que notre joie la plus profonde vienne toujours du salut offert par Jésus-Christ. Que notre cœur se réjouisse non pas à cause des bénédictions visibles ou des expériences spirituelles, mais à cause de l’œuvre parfaite et éternelle accomplie par notre Sauveur. C’est là notre plus grande gloire, et c’est là que repose toute notre espérance.

Un soleil de justice pour ceux qui craignent en son nom
Une foi plus précieuse que l'or

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